Personnalité et individualité : homme

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Le « je » et le « moi »

Les problèmes de la personnalité et de l’individualité sont complexes. L’imprécision qui les enveloppe est cause de discussions qui demeurent souvent sans conclusion.

Pour faciliter une nouvelle analyse, nous pouvons néanmoins utiliser une première description très sommaire qui servira de fil directeur.

Chacun de nous a conscience d’être une source d’activité, de sensibilité, d’intelligence, de volonté ; cette source est précisément ce que nous nommons le « je ». Elle est la racine de la réalité humaine et demeure permanente au cours de l’existence de l’individu. Elle constitue la personnalité.

Cette source vitale n’est pas une abstraction. Elle se situe dans le temps et dans l’espace ; elle se singularise par des particularités psychiques, corporelles, économiques, sociales qui fournissent à chaque être humain son individualité. C’est ce que nous avons coutume d’appeler le « moi ».

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Le « je » : Rappel des principales caractéristiques masculines

La personnalité peut être envisagée sous deux angles bien définis : sa structure et son intensité.

Au cours des chapitres précédents, nous avons vu se dégager peu à peu les principales caractéristiques masculines. Ce sont elles qui donnent la structure fondamentale de la personnalité de l’homme. Mais, pour nous en faire une meilleure idée d’ensemble, résumons brièvement ce qui fut analysé.

Nous distinguons sur le plan de l’action deux particularités masculines : d’une part une prédominance énergétique dans le sens des activités physique, intellectuelle et artistique ; d’autre part, une libération de forces dont les dépenses se réalisent en doses massives.

De son côté, la sensibilité masculine est aussi très nettement caractérisée ; elle nécessite pour être affectée une intensité de stimulation. Il s’ensuit que la différence entre deux impressions n’est perçue avec précision qu’à un certain degré de contraste.

Pour bien comprendre, l’homme a besoin que les idées soient clairement dégagées de leur contexte sensible. II s’agit d’une primauté de la raison sur l’intuition.

Enfin, sa volonté est avant tout une force qui s’impose de l’extérieur. Cette forme d’autorité prime la volonté d’intériorité.

Ces prédominances sont nettement apparentes chez l’individu viril. Elles établissent les rapports biologiques qui fondent la masculinité. Telle est la structure de la personnalité d’homme.

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Inversion des valeurs chez certaines natures masculines

Cependant, tous les individus ne présentent pas cette hiérarchie des valeurs. Certains ont des natures dont les rapports biologiques de la masculinité sont renversés. Là réside le phénomène fondamental de l’inversion.

Lorsque nous traitons de la question des invertis, nous devons toujours distinguer les individus qui jouent le rôle de « femmes » auprès des autres hommes et ceux qui se comportent en hommes auprès du sexe mâle ; j’appelle les premiers des invertis féminins, tandis que les seconds sont qualifiés d’invertis masculins. Les deux catégories d’individus n’ont pas la même psychologie et les déviations humaines n’ont pas la même gravité. Ce sont les invertis féminins qui offrent les plus profonds renversements des rapports biologiques de la masculinité.

Trop souvent nous situons les inversions dans le domaine de la pure sexualité. Or, si nous y regardions de plus près, nous verrions que la plupart de ces anomalies sexuelles ne sont, en réalité, que l’aboutissement extrême d’un grand nombre d’inversions plus intimes. En effet, lorsque nous étudions ces malfaçons biologiques dans leurs développements et leurs régressions, nous sommes à même d’en découvrir deux espèces de causes : l’une physiologique et l’autre psychique.

Il existe des cas où le physiologique ne s’oriente pas d’une manière très nette selon une des perspectives sexuées. Toutefois, au point de départ, l’être humain, constitué d’une seule cellule au premier instant de la conception, est mâle ou femelle. Grâce à une intense multiplication cellulaire, le fœtus se développe suivant une biologie masculine ou féminine. Pour des raisons encore très obscures, l’évolution peut être retardée, hésitante, faussée. Cette hésitation physiologique peut laisser l’être humain dans un état de sexualité indéterminée. Des soins médicaux et des opérations chirurgicales aident l’organisme à s’affermir dans son sexe ou même à reprendre l’orientation conforme à la constitution sexuée de la première cellule.

Bien que certains veuillent à tout prix ramener toutes les malfaçons vitales à un pur problème physiologique, l’observation sans préjugé force à reconnaître qu’un grand nombre d’inversions sexuelles proviennent directement d’inversions purement psychiques. De nombreux invertis ne présentent, en effet, aucune défectuosité physiologique. Mais une éducation « féminisante » conduit souvent le garçon vers cette anomalie. Au contraire, une formation virile accentue le sexe et le stabilise. Nous constatons ensuite que les activités qui favorisent les libérations énergétiques à petites doses, les sensibilités délicates, l’intuition, la volonté d’intériorité sont des sources permanentes d’inversions psychiques qui acheminent très souvent l’individu jusqu’à l’homosexualité.

Qu’il s’agisse d’inversions physiologiques ou d’inversions psychiques, la vitalité masculine apparaît violée dans son équilibre fondamental. Les individus qui souffrent de ces déviations ont des personnalités inverties.

Quand, au contraire, les rapports biologiques de la masculinité se sont affermis au cours de l’évolution de l’être humain, la virilité s’avère réalisée. Nous pouvons dire que l’individu est homme. Sa personnalité est entièrement sexuée.

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Différents degrés d’intensité de la personnalité

À cette valeur de structure s’ajoute un facteur d’intensité de vitalité. La nature humaine est, en effet, une source de vie dont les forces peuvent être libérées en plus ou moins grande abondance.

Certains individus se contentent d’une existence qui se déroule selon un rythme peu intense. Ils remplissent leurs occupations sans faire de grands efforts. Ils ont horreur de tout ce qui dérangerait un comportement réglé avec minutie. Sous le couvert d’une sagesse philosophique, ils mènent une existence de routine. Bien que leur vitalité s’écoule dans l’insignifiance, elle conserve toutefois sa hiérarchie sexuée. La personnalité est masculine, mais faible.

En revanche, nous rencontrons des individus dont la vitalité semble être intense. Leur besoin d’activité les rend entreprenants ; leur imagination fuse continuellement ; certains côtés de leur nature émerveillent par une richesse vitale qui se manifeste parfois sous forme de dons. À première vue, nous sommes tentés de leur attribuer une forte personnalité. Mais, peu à peu, le comportement de ces individus engendre un malaise indéfinissable ; sans présenter d’inversions biologiques, ils manifestent un manque d’harmonie masculine. La personnalité est déséquilibrée.

Si l’éducation et le genre d’activités favorisent une nette prédominance de la tension interne sur la spontanéité et la réactivité énergétiques, le jeune homme parvient à réaliser sa hiérarchie biologique, en un mot à développer sa personnalité masculine. Ce n’est qu’au moment où cette prédominance est solidement affermie que l’individu jouit d’une maturité réalisatrice : la personnalité est forte.

C’est bien dans une intensité d’efforts que se situe la personnalité masculine. Pour agir avec efficacité, il doit œuvrer avec force ; pour être affecté, il a besoin de stimulants forts ; pour comprendre, il doit accomplir de fortes concentrations d’esprit ; pour vouloir, il ne peut se tendre qu’avec énergie. Sans cela, l’individu reste improductif, insensible, sans compréhension profonde, sans volonté véritable. La force est une des caractéristiques générales de cette personnalité.

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L’homme en action : concentration intérieure dans une seule direction

Afin d’atteindre le maximum de force, cette nature se ramasse pour porter tout son effort selon une seule direction. Il en découle que, durant la réalisation d’une activité particulière, les autres orientations biologiques se trouvent momentanément annihilées. S’agit-il d’un effort physique, l’homme n’est que force musculaire ; d’une méditation, il n’est que pensée ; d’une décision, il n’est que vouloir ; d’un témoignage d’affection, il n’est que puissance sentimentale. Une telle biologie s’accomplit ainsi en des moments successifs ; il y a pour l’homme un temps pour agir, un temps pour penser, un temps pour vouloir, un temps pour aimer.

Cette nouvelle caractéristique de la personnalité masculine est cause de méprises. La femme se plaint que son mari l’oublie. Ayant rêvé d’une existence comblée de tendresse, elle est déçue de voir son époux concentré sur des occupations qui l’absorbent entièrement ; elle aimerait tellement que son époux pensât à elle pendant la journée ; elle croit même que cela lui rendrait l’ouvrage plus facile. Au lieu de cette attitude, elle constate que son mari ne se souvient même plus durant son activité qu’il est marié, qu’une femme l’attend à la maison, qu’un être charmant songe continuellement à lui… L’homme revient de son travail tout préoccupé ; c’est à peine s’il adresse quelques paroles à son épouse ; continuant sa concentration intérieure, il évolue dans son monde familial comme un demi-somnambule. Puis, au moment où il est détendu, reposé, disponible pour s’engager dans une autre orientation vitale, il se retrouve en face d’une femme qu’il aime de tout son être. C’est pour elle et pour tous les siens qu’il a travaillé avec ardeur durant la journée et maintenant il voudrait exprimer toute sa tendresse à celle qu’il chérit ; il devient soudainement amoureux, délicat, sentimental. Devant ce brusque changement d’attitude, la femme ne comprend plus et fait cette remarque acerbe, meurtrière, dégradante pour l’homme : « Pendant le jour, je ne compte pas à tes yeux… tu penses à moi seulement le soir… »

Certes, il peut y avoir des oublis qui font injustement souffrir la femme. Mais il faut savoir qu’une nature masculine ne devient réalisatrice qu’au moment où elle est totalement tendue vers son activité.

De même, quand l’homme est en état d’affection, toutes ses énergies se déploient dans le sens d’une activité sentimentale ; il s’ensuit une nette diminution des forces selon les autres orientations. Nous pouvons vérifier ce phénomène chez l’étudiant devenu amoureux ; son rendement intellectuel subit un amoindrissement notable.

Les jeunes époux, au début de leur mariage, perdent une partie de leurs possibilités d’action. Cet état disparaît lorsque l’individu est capable d’oublier sa jeune épouse durant ses efforts. Mais aussi longtemps que l’homme ne parvient pas à se concentrer totalement, il demeure neutralisé. D’aucuns prennent peur et réagissent avec brutalité pour reprendre leur liberté d’action. Ils prétendent que l’amour les amoindrit : opinion inconsidérée qui peut conduire à la destruction d’un bonheur conjugal.

Si la femme possède une intuition suffisante, elle comprend qu’un homme, vivant dans une intense atmosphère sentimentale, perd sa capacité d’action. Elle constate que son jeune mari, profondément amoureux, passe son temps à flâner autour d’elle ; sans trop savoir que faire, il plaisante et taquine comme un « grand gosse ». Il faut parfois à la jeune femme un délicat doigté pour inviter son époux à ne pas se mettre en retard pour son travail.

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Observation et explication de l’égocentrisme

Les concentrations successives que réalise une vitalité masculine orientent l’individu dans des directions qui sont nettement séparées les unes des autres. À un certain degré d’intensité, il se produit une nette indépendance entre les diverses propensions vitales selon lesquelles cette nature humaine se réalise. La personnalité masculine apparaît donc comme une source énergétique qui s’irradie en courants actifs de plus en plus distincts. Cette nouvelle caractéristique peut aboutir à des oppositions internes. C’est ainsi qu’un homme engagé dans l’action est capable de poursuivre son effort jusqu’à obtenir des résultats qui vont contre son propre intérêt. Il peut faire dérouler son raisonnement logique sans tenir compte de ses sentiments les plus intimes ; il parvient même de la sorte à s’imposer une conception intellectuelle qui froisse sa sensibilité. Dans l’exercice de sa volonté, il fait une nette distinction entre son autorité de chef et sa tendresse de père ; dès que le fils quitte l’atmosphère familiale pour se mettre sous les ordres d’un supérieur qui est son père, celui-ci le considère comme un simple subordonné sans aucune préférence.

Cette attitude donne à la femme l’impression que l’homme n’est pas toujours logique avec lui-même, puisqu’il peut agir contre son propre bien, qu’il arrive à penser contre son sentiment, qu’il exerce parfois très sévèrement son autorité contre l’être qui lui est le plus cher.

Pour approfondir notre observation, nous devons revenir sur un phénomène essentiel de la biologie masculine à savoir le repliement de cette nature sur elle-même.

Il a été dit, en effet, que la nature masculine se ramasse pour devenir active ; en se repliant sur lui-même l’homme accomplit sa tension interne. Le phénomène porte le nom d’égocentrisme [1].

Nous comprenons ainsi pourquoi l’homme livre avec difficulté sa vie intérieure. Il éprouve toujours une résistance psychique lorsqu’il désire confier ses sentiments. Il se croit même ridicule en les manifestant. Ce n’est pas une question de pudeur, d’amour-propre ou d’orgueil comme voudraient le faire croire certaines femmes ; il s’agit, en réalité, d’une véritable impuissance naturelle. Pour se confier, l’homme doit se faire violence. Nous le voyons hésiter, esquisser un recul, s’enhardir à nouveau, fuir devant une situation qui l’oblige à se révéler. La femme le croit lâche. Pour sortir d’un embarras que lui cause une forte joie, il lance quelques paroles gauches, grossières même. En apprenant une mauvaise nouvelle, il se pince les lèvres, ferme les poings ; ses mâchoires se contractent, son cou se raidit, ses muscles se durcissent ; s’il se blesse, il ne parle plus. Pour demander du secours, ses appels sont des phrases hachées, des mots brefs, des cris étranglés.

S’il veut s’expliquer, il rassemble toutes ses énergies, s’efforce de garder le calme, tâche d’exposer son problème avec une froide logique. Au bout d’un moment, n’en pouvant plus, il relâche alors sa tension interne ; sa confidence redevient maladroite ; il emploie un mot pour un autre, semble se contredire, fait un geste d’impuissance, lève les épaules, glisse un regard furtif pour voir s’il est compris. Si la souffrance est trop aiguë, l’état de tension volontaire peut s’effondrer totalement ; l’homme cesse alors de lutter ; il gémit ou s’affaisse dans un silence d’épuisement.

Certes, tous les individus n’ont pas cette attitude réservée. Il en est qui, aux moindres sensations agréables ou désagréables, se précipitent pour se confier ; ils recherchent la compagnie des personnes qui les écoutent avec complaisance ; ils finissent par fatiguer leur entourage qui éprouve une impression de lourdeur. Sans consistance masculine, ils s’appuient de toute leur faiblesse sur les autres qui se lassent de cette passivité.

Le cinéma, le théâtre, le roman peuvent nous donner une fausse idée de la véritable réserve masculine. Les personnages doivent révéler leurs sentiments pour que le spectateur ou le lecteur suivent le déroulement des psychologies étudiées. Cependant, les bons auteurs savent ménager des silences pour que le personnage masculin conserve sa réserve naturelle.

Toutefois, les hommes parlent et, dans certains cas, longuement ; ce qui fait sourire malicieusement les femmes qui se sentent vengées d’avoir la réputation de bavardes.

Mais ces longues conversations n’ont rien de confidentiel. Les hommes s’entretiennent de problèmes théoriques, de difficultés professionnelles, de prouesses sportives ; rarement ils livrent leurs sentiments.

La tendance au repliement aboutit chez l’homme à un besoin de solitude. Que de fois il désire créer autour de lui une zone d’isolement ! Pour prolonger le plus longtemps possible cette atmosphère, il tâche de la maintenir au sein du foyer, même au détriment de la vie familiale ; il s’enferme dans une pièce, se retire au jardin, se plonge dans la lecture de son journal qu’il parcourt même à table !

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Le « moi » : observation de l’homme individualisé

En s’intensifiant, la vitalité masculine progresse vers une expression de plus en plus nette, et ainsi le « moi » finit par refléter les caractéristiques toutes particulières de la masculinité.

Or, nous savons que la virilité est par essence force, fermeté, contraste. Il est donc naturel que les individus virils présentent un physique vigoureux, portent une toilette typiquement masculine, aient un comportement qui dénote une sensibilité peu délicate.

Le physique de l’homme est, en effet, solide, bien charpenté, puissamment musclé. L’individu viril possède une voix sourde, ample, calme ; sa démarche est mesurée, légèrement balancée, régulière ; son regard est placide, son geste lent, son maintien posé.

Les costumes, les uniformes, les tenues de travail sont d’autant mieux adaptés à la personnalité masculine qu’ils mettent davantage en valeur la force physique de l’individu. Une certaine constance dans la mode vestimentaire reflète la stabilité psychique de l’homme. Les étoffes un peu rêches, les teintes uniformes, les lignes sobres s’harmonisent avec la masculinité.

Un manque naturel de délicatesse vitale conduit l’homme vers un maintien parfois négligé ; même des gestes durs, des attitudes libres, des paroles peu châtiées ne surprendront pas. Nous ne sommes pas étonnés non plus de le voir goûter des plats épicés, apprécier les boissons alcoolisées, fumer du tabac fort. Même les excès du manger, du boire, du sexuel sont moins révoltants dans une nature qui a besoin de sensations intenses pour être affectée. Parce qu’ils sont dans la ligne de cette sensibilité masculine, ces abus de plaisirs choquent moins chez l’homme que chez la femme.

La pensée masculine a sa structure qui constitue l’individualité intellectuelle de l’homme. Elle est faite de connaissances précises, complètes, solidement synthétisées. Elle porte son caractère de virilité dans sa consistance logique. Cette fermeté est le fruit d’une intense réflexion.

Ce que l’homme réalise a ce même caractère de masculinité et constitue l’aboutissement, la confirmation, la stabilisation de sa personnalité.

Les biens matériels, les valeurs intellectuelles, les richesses artistiques agrandissent son authentique individualité dans la mesure où ces résultats ont exigé de la force.

L’individu vit en société ; il occupe un rang, remplit une fonction, exerce des pouvoirs qui le déterminent dans son individualité. L’individualité sociale est d’autant plus masculine qu’elle demande plus d’énergies pour être assumée.

Il existe des individus « malchanceux » : nés dans un milieu inférieur, sans bien matériel, de physique disgracié. Ils ont l’impression d’une nudité vitale qui les rend timides et même craintifs. Il est difficile alors que leur personnalité puisse atteindre un plein épanouissement, étant donné que leur individualité est quasi nulle.

D’autres jouissent d’emblée d’une grande individualité. Ils ont un beau physique, sont riches, possèdent de grands dons intellectuels ou artistiques, occupent un rang élevé dans la société. Mais, par un manque d’énergies intérieures, ils sont incapables de vitaliser tous ces avantages humains pour les rendre productifs : des vitalités stériles sont enfouies sous une individualité trop volumineuse.

C’est seulement lorsque l’individu a malaxé toutes ses possibilités pour les rendre fructueuses qu’il étend sa personnalité aux dimensions de son « moi ». L’homme devient alors une capacité vitale qui s’intensifie en élargissant son individualité.

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[1Égocentrisme (ego =je) : état psychique dans lequel l’individu est replié sur lui-même.

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